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LE UKULÉLÉ

S’il existe un instrument digne l’Ordre du Mérite Musical de ces vingt dernières années, c’est bien le ukulélé ! Voici un petit instrument presque oublié qui a réussi par sa simplicité (apparente) à séduire un public de jeunes musiciens amateurs de tous âges, à s’adapter sans se prendre au sérieux à tous les répertoires et enfin, le plus important, à réintroduire dans les foyers l’activité qui consiste à faire de la musique en famille, entre amis, ou pour soi. Quel culot à l’ère numérique des musiques prêtes à consommer.

Son origine réelle, ses formes premières, la traduction imagée ou non de son nom, son répertoire exotique premier, l’humour tendre de son timbre de « bébé guitare », tout dans le ukulélé est fantaisie.

Sur les modèles soprano (le chef de file), ténor, concert, le ukulélé s’accorde comme les quatre cordes aigues de la guitare capotée en cinquième case avec un sol accordé à l’octave supérieur. On se retrouve donc avec une chanterelle (la corde supérieure où l’on fait chanter les mélodies) en place du bourdon (la corde basse que l’on fait bourdonner sur les temps forts), cela permet des renversements tout simples qui donnent à l’instrument une polyphonie bien particulière et fleurie. D’un apprentissage facile pour s’amuser rapidement sans trop de contraintes instrumentales, il ne devient pas moins exigeant que n’importe quel autre instrument de musique quand il s’agit de s’y attaquer vraiment. Ainsi, de Bobby Lapointe (1922-1972) à Marylin Monroe (1926-1962), du répertoire baroque revu et adapté en passant par les reprises des Beatles ou de Metallica, de Giuseppe Verdi (1813-1901) à Céline Dion (1968), le ukulélé – « la puce sauteuse » – d’origine portugaise et née à Hawaii à la fin du XIXe siècle est un sacré petit numéro.

Pas un guitariste qui ne saurait s’en passer lors de vacances sans guitare !

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